Editó : Lic. Gabriel Pautasso
PRÉFACE
(premières/first
pages)
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SUR L’ESSAI
PRÉSENTÉ — SUR L’AUTEUR — SUR LE TERME HÉBRAÏSME — SUR LES TERMES COSMOPOLITISME, COSMOPOLITE — SUR LA RÉVISION
TYPOGRAPHIQUE ET LITTÉRAIRE DU TEXTE — SUR LA STRUCTURE DES NOTES ET ADDITIONS
DANS LE PRÉSENT OUVRAGE — SUR LA TENEUR DES NOTES ET ADDITIONS DE L’ÉDITEUR
DE LA PRÉSENTE NOUVELLE ÉDITION — SUR LE COPYRIGHT ©, LA LICENCE
D’UTILISATION, LES RÉVISIONS ET MISES À JOUR SUCCESSIVES DU PRÉSENT OUVRAGE
PUBLIÉ SOUS FORME ÉLECTRONIQUE SUR LE SITE DE L’INTERNET WWW•FRDM•ORG.
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L’ESSAI ici présenté, édité en 1885, est d’une portée
aujourd’hui amplifiée par l’actualité. La crise religieuse
et philosophique à portée politique
dont il expose
les racines et, partant, décrit
les développements, était de celle qu’aujourd’hui l’on désigne notamment
comme « crise des valeurs » [1][1].
Cette crise opposait alors les libéraux
et les orthodoxes
à l’intérieur de chaque religion
ou confession — catholique, protestante,
et aussi juive à la suite de l’émancipation alors récente dans beaucoup de pays d’Europe.
Mais l’islamisme-islam [2][2]
était à cette époque tenu pour quantité
négligeable. Aujourd’hui c’est quant à celui-ci et à l’intérieur
de celui-ci que l’histoire semble
bégayer, selon la célèbre formule.
Cette crise comportait aussi l’antagonisme politico-religieux entre l’Empire allemand,
d’une part, l’Église
catholique-le Saint-Siège, d’autre
part. Aujourd’hui, dans une symétrie
troublante en tant que telle,
on dirait : les États Unis d’Amérique, ou l’« empire américain », d’une part ; la Mecque wahhabite
saoudienne et l’ancien
centre de l’islamisme-islam au temps de sa splendeur
califale, Bagdad, d’autre
part.
Cette crise religieuse venait
à occuper une grande place dans les débats tant politiques et philosophiques que théologiques, qui tendaient à interdire de distinguer ces domaines entre eux. Aujourd’hui
on dirait la même chose.
Les conflits
et débats étaient
alors internes à la “vieille”
Europe regardée comme chrétienne : ils concernaient cette seule des deux branches
religieuses et culturelles
issues du judaïsme.
Ces débats
présentaient une remarquable
unanimité, chrétienne, philosophique, athée,
sur un unique
point : l’obstination à démontrer que chacun avait quant à la religion,
la philosophie et la société
mieux que l’autre
surpassé le judaïsme [3][3]. La concorde si impossible par ailleurs était “parfaite” sur ce point de ralliement
et de surenchère
là encore tant philosophique que religieux et même politique.
Élie Benamozegh,
directeur de séminaire
rabbinique [4][4] d’un des plus grands centres
du judaïsme et de l’édition
en Europe, rabbin
orthodoxe [5][5], répond
de front pour notamment demander
des comptes aux éminents auteurs
agités par de telles préoccupations. Il écrit en français, langue
qui tenait alors la place de l’anglais
aujourd’hui, surtout pour répondre [6][6]
au fond aux “faiseurs d’opinion”
méprisants, timorés ou tout simplement
ignorants.
Prémonitoire, c’est à dire avertissant à l’avance, il présente la position du judaïsme sur la crise qui agite les différentes
branches du christianisme, du “monde chrétien”,
en tant que cette crise se répand
à nouveau dans une unanimité
artificielle comme anti-judaïque
(aujourd’hui, on dirait
sans hésitation : antisémite).
Il écrit ce que les faiseurs d’opinion
concernés n’ont jamais
entendu et n’avaient
que faire d’entendre,
trop occupés dans leurs propres
conflits à se faire valoir
aux dépens du judaïsme. Quelques
éléments parcellaires, incohérents,
leurs suffisaient à seule fin de renforcer
leurs propres vues, c’est-à-dire de satisfaire le besoin de se rassurer
sur leur propre
valeur, dont ils prétendaient
convaincre activement les autres, et sinon les vaincre, c’est-à-dire
les
détruire.
Aujourd’hui en “vieille” Europe
on entend dire cela aussi bien de l’islamisme-islam que du protestantisme américain. Une seule chose aurait changé : les protagonistes ne seraient
plus tous d’accord entre eux pour démontrer et mettre en œuvre l’infériorité
et la vocation
à disparaître de la source
de leur culture
religieuse, le judaïsme.
La prémonition,
avertissement à l’avance,
formulée en 1885 par Benamozegh n’a pas eu d’effet direct
apparent, alors que seuls le « christianisme », le « monde chrétien », et le judaïsme
étaient concernés.
Aujourd’hui, la « famille » est enfin réunie
dans la discorde : c’est le christianisme
ou « monde chrétien » qui se trouve
frappé par l’islamisme-islam des effets du même décret de caducité que le premier
appliquait au judaïsme
à l’époque de Benamozegh,
décret rigoureusement appliqué
et développé jusqu’au
milieu du siècle
suivant.
Et en bonne logique,
le dernier arrivé
sur la scène universelle, l’islamisme-islam, en général ne comprend
absolument pas que le précédent,
qui est pour lui le « christianisme » ou « monde chrétien », ne reporte pas à nouveau
unanimement ce décret
de caducité sur le judaïsme,
et donc les juifs, comme c’était le cas lors de la crise interne au christianisme dont traite Benamozegh.
En effet et en conséquence à la fois, aux yeux d’une bonne part du monde islamique,
les États Unis d’Amérique sont purement et simplement identifiés
au judaïsme, puisqu’ils
semblent s’opposer à la répétition
intégrale de la crise en tant qu’elle
consisterait du seul point d’accord
proposé : encore une fois, l’anti-judaïsme par caducité et surpassement, auto-valorisation, prothèse
d’importance des inconsistants. La “vieille” Europe,
de plus en plus acharnée
à ne pas être confondue
avec l’empire du Nouveau Monde,
ne semble même pas s’apercevoir
de la portée
des moyens qu’elle
emploie pour parvenir
au résultat qu’elle
souhaite à cet égard : manifestement, échapper
à une vindicte
islamique.
Origine historique
et plus des cultures religieuse
et pseudo-laïque [7][1]
des intéressés, pas seulement islamiques,
le judaïsme serait
de
ce fait pour eux « le mal », ce qui en dit long sur leur propre “inconscient
religieux” ou “inconscient
culturel” historique, c’est-à-dire
sur eux-mêmes
Certes, ce n’est parfois
plus en apparence
sur le terrain
religieux que le surpassement du judaïsme est revendiqué. Souvent,
cette obstination réfrénée
resurgit, déplacée de manière transparente
sur un terrain
alors prétendu politique
ou même éthique,
en exigeant aujourd’hui
de l’État juif qu’il se comporte de manière plus « chrétienne » que les chrétiens,
ou chrétiens culturels
emplis de valeurs
prétendues laïques — dont ils sont incapables
de reconnaître les sources et dès lors la nature
véritable — ne
savent pertinemment se comporter, eux-mêmes
ou leur propre
État. De ce côté, la volonté transposée
de conversion des juifs aux valeurs pseudo-laïques du monde « chrétien », par la force…
instrumentalisée de l’islamisme-islam, a remplacé l’antisémitisme pur et simple,
puisque celui-ci est légalement prohibé
ou généralement réprouvé
aujourd’hui dans le monde « chrétien ».
DÈS LORS, quel lecteur
aujourd’hui comme demain
pourrait estimer que la crise dont traite
Benamozegh a en rien diminué,
considérant l’épanouissement des mêmes antagonismes
et carences démontrées
par l’obstination de surpassement ? Et considérant cet épanouissement non plus au sein du seul monde « chrétien », mais mieux,
en y ajoutant
l’islamisme-islam, dans le cadre global
élargi entre elles des deux religions issues
du judaïsme ? Et toujours en prétendant, comme solution « universelle » aux propres carences,
obstinément à la fois surpasser
et sermonner — pour ne pas dire beaucoup plus — le judaïsme,
les juifs, et confondu comme il est dès lors provoqué, l’État
juif, regardé comme fauteur des malheurs islamiques
du reste du monde… de la même manière que le judaïsme
était à l’époque
de Benamozegh souvent
regardé comme coupable
d’avoir produit le christianisme et, ou, l’obscurantisme chrétien [8][1]. À L’INVERSE des ouvrages aujourd’hui
passés ou non d’usage auxquels
Élie Benamozegh répondait,
c’est la question
dont l’essai ici présenté est susceptible de faire découvrir
l’ampleur.
François-Régis Dupond Muzart
———
— POUR G. D. ET P. M. —
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Meglio che scomparsa, meglio che estinzione, si dovrebbe
chiamare questo sottrarsi degli e. c. dalla scena del mondo un’eclissi
temporanea, un ritiramento nelle più segrete latebre dell’e., un ascondimento
precario a guisa di quei fiumi che ad un tratto avvallando e sprofondandosi
nelle viscere della terra si aprono una via sotterranea per miglia non poche,
onde erompere di nuovo alla superficie del globo e lo antico corso seguire alla
luce del sole.
E.B. S.D.E.
N.B. : Toute interprétation “ ÉSOTÉRIQUE ” ne TRAHIRAIT que les préoccupations du
LECTEUR, et NULLEMENT celles de l’ÉDITEUR.
Et ceci, aussi
bien par les anti-religieux ou a-religieux que par les “libéraux”, et par ces
derniers infiniment plus que par les orthodoxes, par la nature même des choses — le
tout sans compter une controversée agressivité inconsciente, séquelle pas du
tout évanouie de christianisation forcée et “incomplète” des origines,
agressivité dont la distribution pourrait suivre une progression quelque peu
inverse de la précédente.
DIARIO PAMPERO Cordubensis
INSTITUTO EREMITA URBANUS
Córdoba de la Nueva Andalucía , Febrero de
2009. Sopla el Pampero.¡VIVA LA
PATRIA ! ¡LAUS DEO TRINITARIO! ¡VIVA HISPANOAMÉRICA!gspp*.
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